11 novembre : hommage aux soldats de la Première Guerre Mondiale
Les collégiens ont rendu hommage aux soldats de la Grande Guerre ce vendredi 11 novembre 2022 devant le Monument aux Morts de Cogolin. Particulièrement touchées par cette période historique difficile, deux élèves de troisième ont immédiatement tenu à honorer, par la création de textes poétiques, l’engagement des soldats de la Première Guerre Mondiale. Clara puis Lina, élèves de 3ème, ont lu avec beaucoup d’émotion les poèmes ci-dessous (créés au CDI).
Un dépôt de gerbe a été fait par Mme Levrel, professeur-documentaliste, accompagnée de Tess et d’Axel (élèves de 3ème, membres des cadets de la défense).
Romane Rolland, élèves de 6ème, aux côtés de l’ensemble des élèves cités plus haut a déposé des lampions symboliques lors de l’évocation des « Morts pour la France ».
Cette cérémonie a été également marquée par la présence et la participation des 14 Cadets de la Défense encadrés par le Major Lescornec et le Colonel Boymond du 3ème RAMA, et de Matéo, assistant d’éducation au collège.
La culture mémorielle, a ainsi toute sa place dans le Projet d’établissement du collège Gérard Philipe. Monsieur Le Principal et Madame La Principale adjointe saluent en ce sens l’investissement significatif de cette jeunesse très impliquée dans le devoir de mémoire.
Si j’avais été un poilu
Si j’avais été un poilu
Je t’aurais écrit chaque jour,
Du début de cette guerre à mon dernier jour :
Tu aurais été mon espoir entendu.
Ces lettres que je t’ai composées
Sont une lueur d’espoir
Dans cette guerre de pouvoirs
Où je me sens abandonné :
« Dans ces tranchées tristes et sombres
Où la terreur règne en maître
Je perds mon âme et mon être
Je ne vois plus ton ombre ».
Dans ces écrits, je t’ai toujours dit la vérité
Alors que l’ouragan mitraillait notre artillerie
Nous faisions face à la première ligne ennemie
Sans jamais rien lâcher, ni oublier.
Clara PERROUD 3F
Dernier souffle
Nous sommes des soldats engagés
Comme des pions sur un échiquier,
Nous marchons, déterminés, vers la Guerre
Et quittons nos familles, notre terre.
Dans cette marée de violence sans cœur
Nous nous battons avec ardeur :
Chaque coup que nous entendons
Pourrait être notre dernier souffle, sur le front.
Quand nous retournons en première ligne
Nous attendons un espoir, un signe
Qui nous dirait que tout est enfin fini
Que cet enfer qui nous submerge est tombé dans l’oubli.
Comment pouvoir réparer cette blessure laissée
Par ces combats rudes et insensés ?
Nous gardons au fond de nous cette envie
De croire encore en l’espoir et la vie.
Lina Houlbreque 3F