Le lundi 10 novembre, au collège Gérard-Philipe, une journée de prévention et de lutte contre le harcèlement ciblée sur le niveau 6eme a été organisée par l’équipe pHARe, composée de quatre enseignants et de la CPE, de l’établissement et une dizaine d’élèves ambassadeurs.

Le jeudi 6 novembre était par ailleurs consacré à la journée internationale de lutte contre le harcèlement (visionnage d’une vidéo, échanges avec les enseignants et questionnaire à remplir transmis par l’éducation nationale).

Au programme de ce lundi avait lieu la diffusion d’un film, Un monde, parlant du harcèlement scolaire à l’école primaire (encadrée par Alma Gibaud, CPE), des débats et des échanges avec les enseignants lors de diffusion d’extraits de vidéos et des reportages sur cette thématique (Loubna El Mansouri, professeur d’histoire géographie, et Agnès Moret, professeur d’éducation musicale). Et au CDI, les enfants ont pu laisser libre cours à leur créativité artistique et littéraire, lors de la réalisation de marque-pages agrémentés de dessins et de mots forts, mais aussi d’acrostiches (avec David BenDenoune, professeur de SVT et Emilie Levrel, professeur documentaliste).

Une journée symbolique, marquée par beaucoup d’émotions et des témoignages d’enfants, ayant vécu malheureusement des expériences parfois douloureuses, par des élans de solidarité à l’égard de camarades harcelés
et aussi par la réalisation d’arbres de la bienveillance, le principe étant d’accrocher un mot, un message choc, puis d’en choisir un à la place et de le placer dans son carnet de correspondance. Les enfants ont ainsi pu exprimer leurs craintes, et leurs émotions concernant des violences que l’on peut vivre dans l’établissement ou en dehors, notamment par le biais des réseaux sociaux (cyber-harcèlement).

La prévention et la lutte contre le harcèlement entre élèves est une des priorités de l’établissement et des collégiens sont régulièrement entendus par l’équipe pHARe dans le but de trouver une solution d’apaisement et de favoriser le « vivre ensemble ».

Qu’elle soit verbale, physique ou psychologique, la violence entre élèves n’est pas admissible, c’est le message fort délivré lors de ces ateliers pour éviter que le harcèlement ne perturbe le processus éducatif de l’élève victime, favorisant le décrochage scolaire.