Atelier du Mémorial de la Shoah
En mars dernier, au CDI, a eu lieu une intervention d’une médiatrice du Mémorial de la Shoah, Valérie Martin, professeur en lycée à Toulon. Organisé par Carole Couderc, professeur d’histoire géographie, avec ses classes de 3A et 3E ce projet mémoriel intitulé DES LUMIÈRES DANS LA NUIT : ITINÉRAIRES DE JUSTES PARMI LES NATIONS a permis aux élèves de se replonger dans l’univers de la Seconde Guerre Mondiale et des figures qui ont sauvés nombre de vie. Ils ont réalisés des ateliers et groupe et ont visionné un extrait de documentaire sur cette thématique.
Plusieurs notions ont été abordées :
Mémoire : relatant les évènements qui se sont passés. L’importance du Mémorial de la Shoah : garder en souvenir le génocide des juifs pendant la 2nde Guerre.Travail sur les définitions de Judaïsme, Shoah (signifie « catastrophe », 6 millions de victimes), Génocide, déportation, Auschwitz et les centres de mise à mort, la collaboration, la Résistance, les lois de Nuremberg, l’antisémitisme, etc.
L’accent a été porté sur « Les Justes parmi les nations » : dans un monde à l’époque en proie à un effondrement moral d’envergure, une faible minorité, nommés « les Justes parmi les Nations », a témoigné d’un courage extraordinaire pour défendre les valeurs fondamentales de l’humanité. Ces ateliers « proposaient de découvrir plusieurs parcours de Justes en Europe, en insistant sur les motivations et les formes de sauvetage, et dont la reconnaissance fut parfois tardive dans la mémoire collective. En prenant tous les risques pour venir au secours des Juifs persécutés, ces hommes et femmes incarnent les valeurs fondamentales de justice, de dignité et d’humanité » (memorialdelashoah.org).
Les personnages étudiés par les élèves sous la forme d’enquête étaient : Jan et Antonia Zabinski, Elisabeth Eidenbenz, Irena Sendler, Marcel Hoffman, et la famille Dussart.
Pour finir, Madame Couderc nous évoque ses impressions sur ce beau projet « Ces ateliers ont permis à nos élèves de 3ème A et E de prendre conscience que l’histoire n’est pas théorique, mais vivante et incarnée par des femmes et des hommes ordinaires qui se sont engagés en mettant ainsi leur vie en péril. Ils leur ont aussi donné l’occasion de mieux saisir l’essentiel travail de mémoire de tous les génocides du XXè siècle. Ils ont enfin été un point d’étape s’inscrivant dans le Parcours Citoyen de chaque élève autour de la thématique des Femmes engagées au XXè siècle travaillée de manière filée dans plusieurs disciplines tout au long de cette année scolaire. »